Objectif général
Garantir à tous les Français un accès rapide et égal aux soins, protéger l’hôpital public, rétablir la présence médicale sur tout le territoire et assurer la production nationale des médicaments et équipements essentiels.
Propositions à débattre et à enrichir !
- Répartition obligatoire des jeunes praticiens formés en France pendant au moins 3 à 5 ans dans les zones sous-dotées, avec logement fourni par la mairie et aide à l’installation. Le jeune médecin choisira en fonction des besoins et de ses souhaits,
- Création de pôles de services publics de proximité regroupant santé, poste, aide numérique, médiation sociale et juridique légère, à moins d’une heure de chaque citoyen et intégrant au minimum un professionnel de santé et un guichet administratif humain.
- Priorité donnée au soin dans les hôpitaux publics : simplification administrative, suppression des tâches inutiles pour les soignants. A définir (audit).
- Développement de l’hospitalisation à domicile et des soins de proximité pour désengorger les urgences.
- Production Pharmaceutique Nationale :
- Relocalisation des usines de médicaments essentiels et dispositifs médicaux.
- Création d’un pôle public du médicament axé sur le grand âge, les maladies chroniques et la pédiatrie. Il doit protéger la propriété intellectuelle française et garantir un prix plafonné pour les médicaments essentiels.
- Constitution de stocks stratégiques pour 12 à 24 mois à la fois pour les médicaments, les vaccins et les dispositifs médicaux critiques.
- Relance d’une industrie nationale des dispositifs médicaux stratégiques (respirateurs, seringues, matériel chirurgical).
- Renforcement de la recherche médicale française :
- Coordination entre universités, hôpitaux et industrie.
- Partenariats internationaux ciblés.
- Création d’un fonds souverain dédié à la recherche biomédicale pour éviter la dépendance aux financements étrangers.
- Plan santé mentale :
- Recrutement massif de psychologues dans les écoles, universités et hôpitaux.
- Formation des médecins généralistes au dépistage précoce.
- Création d’un numéro national d’écoute et d’intervention rapide, relié aux services d’urgence, pour les crises psychiatriques graves.
- Téléconsultation encadrée :
- Uniquement en complément de consultations physiques régulières avec le même médecin, pour éviter la médecine low-cost délocalisée.
- Les plateformes de téléconsultation doivent être basées en France et respecter les normes françaises de protection des données médicales.
Pour La France.
Impossible n’est pas français !
