Franc et souveraineté

Objectif général

Retrouver notre pleine indépendance politique, économique, budgétaire et législative afin que la France puisse décider seule de ses lois, de son budget, de sa monnaie et de ses accords commerciaux, sans ingérence extérieure.

  • Sortir de l’Union européenne via l’article 50 du Traité sur l’Union européenne, en se retirant aussi des autres traités auxquels les Français n’ont pas consenti.
    L’article 50 est la “porte de sortie” prévue dans les traités de l’UE. C’est le mécanisme qu’a utilisé le Royaume-Uni pour le Brexit.
  • Se retirer de tout traité européen ou international non approuvé par la France, notamment ceux imposés malgré son opposition.
    Exemple : l’accord UE–Mercosur, soutenu par la Commission européenne malgré le refus exprimé par la France et le monde agricole, montre que des décisions peuvent être imposées sans notre consentement.
    Savoir qu’en vertu de la clause guillotine, la sortie de l’UE entraîne automatiquement la fin de la participation de la France à tous les accords commerciaux conclus par l’UE (CETA, Mercosur…) et qu’on sera libre de négocier au cas par cas.
  • Quitter la zone euro et rétablir le franc comme monnaie nationale, avec une Banque de France pleinement souveraine, contrôlant la création monétaire et capable d’ajuster la valeur du franc pour soutenir l’économie nationale.
  • Choisir un régime de change adapté : flottant administré (cours géré par l’État) ou panier de devises (franc indexé sur plusieurs monnaies).
    La valeur du franc doit correspondre à notre structure économique réelle ce qui n’est pas le cas de l’euro aujourd’hui.
  • Dévaluer le franc de 10 à 15 % pour retrouver une monnaie compétitive, favoriser nos exportations, réduire nos importations et relancer la production nationale.
  • Sortir de l’espace Schengen pour reprendre le contrôle complet des frontières et rétablir des contrôles permanents principalement aux endroits stratégiques.
  • Restaurer la primauté absolue des lois françaises : en cas de contradiction avec un texte européen ou international, la loi française s’applique, sauf engagement volontaire et explicite de la France.
  • Restaurer la souveraineté budgétaire : le budget national est voté uniquement par les représentants français, en conscience et en responsabilité, sans validation par Bruxelles ni objectif imposé.
  • Rétablir la souveraineté commerciale : accords commerciaux négociés de manière bilatérale, droits de douane fixés par la France, selon nos intérêts économiques et sociaux réciproques avec les pays concernés.
  • Réintroduire certaines normes utiles (sécurité, santé, transports) pour éviter tout vide juridique après la sortie de l’UE.
  • Renégocier des coopérations ciblées avec les États européens via un programme France Projets :
    • Énergie : sécurité d’approvisionnement, interconnexions, nucléaire civil.
    • Santé et médicaments : mutualisation de la recherche.
    • Aviation et mobilité : droits de trafic, maintenance.
    • Recherche et éducation : programmes communs comme Erasmus.
    • Agriculture et sécurité alimentaire : normes sanitaires communes, échanges équilibrés.
  • Affirmer notre poids économique et diplomatique : la France, 7ᵉ économie mondiale, 2ᵉ économie d’Europe, 2ᵉ puissance militaire et nucléaire d’Europe, membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, restera un partenaire incontournable.
  • Promouvoir une Europe et un Monde des nations en maillage : un réseau souple de pays souverains qui choisissent librement leurs projets communs, s’allient ponctuellement selon leurs intérêts mutuels, et coopèrent « à la carte » sans contrainte permanente ni perte d’indépendance.

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